par Ed Brazier décembre 17, 2015 3 lire la lecture
Il y a 20 ans, j'ai acheté mon premier exemplaire de MBUK, et depuis, chaque mois, j'achète au moins un magazine de VTT. Pour moi, les magazines font autant partie de la culture du vélo de montagne que les vélos eux-mêmes. Le MBUK de ce mois-ci est un peu différent. Passez à la page 20, et vous y verrez le prototype Edit, pleine page, Out Front.
Nous nous habituons au rituel mensuel consistant à ouvrir le dernier magazine pour trouver une douzaine de nouveautés brillantes à regarder. L'industrie du vélo nous tient à jour avec une offre infinie de nouveaux vélos, de nouveaux kits, de nouvelles couleurs, d'innovations, de nouvelles normes et parfois une nouvelle taille de roue. C'est ce à quoi nous nous attendons après trois décennies d'améliorations continues de la technologie du vélo et de croissance de notre sport. Nous en devenons insensibles, cyniques même. Mais combien de fois nous asseyons-nous et réfléchissons-nous aux efforts déployés pour chacune de ces nouveautés brillantes dans les magazines sur papier glacé ?
Revenez en arrière ces 20 années jusqu'au moment où j'ai acheté mon premier exemplaire de MBUK. Je me souviens encore de la couverture : un mec sur un Fat Chance Shock-a-billy violet avec des roues rotatives. J'avais l'habitude de passer des heures à examiner chaque vélo, chaque composant, chaque détail. Je pourrais tout vous dire sur le dernier système de suspension en élastomère, à quoi servaient un Rollamajig ou un Crud Claw. Forage. Tout anodisé. Guidon plat de 22" avec embouts de guidon X-Lite. J'avais à peu près rassemblé assez d'argent pour acheter un Orange Clockwork 1992 d'occasion dans le journal local et je l'ai adoré. Je l'ai nettoyé après chaque sortie et j'en ai même eu un peu une bouteille de vernis à ongles transparent pour retoucher les petites rayures de la peinture.
Ce sentiment d’émerveillement que j’éprouvais en voyant tous les derniers kits dans les magazines ne m’a jamais quitté. Je ressens toujours exactement la même chose aujourd'hui lorsque la dernière super-moto arrive sur les pages. Ce désir totalement irrationnel d'avoir le truc, quel qu'il soit, de savoir ce que ça fait de rouler. Le mélange de respect et d’admiration pour les gens avec la vision et la détermination pour le réaliser. Un cynique pourrait dire que cela n’est que le reflet du consumérisme rampant qui fait partie de notre sport de nos jours. Mais je ne vais pas vraiment acheter tout simplement parce que je le veux. J'apprécie simplement l'idée que je pourrais peut-être le faire, et c'est une source d'inspiration.
C'est pourquoi c'est un gros problème pour moi. Je n'aurais jamais pensé voir mon propre vélo figurer dans les pages du vénérable magazine MBUK. Les mêmes pages qui ont vu Santa Cruz Tazmon de Jamie Hibbard, Specialized de JMC, Giant ATX One de Rob Warner, GT Lobo de Peaty, Volvo Cannondale de Martyn Ashton, Intense M1 de Shaun Palmer... vous voyez l'image. Je ne dis pas une seule seconde que l’Airdrop Edit devrait s’asseoir aux côtés de ces vélos de légende, ce n’est pas le sujet. Ce qui me rend vraiment heureux, c'est l'idée qu'il pourrait y avoir un enfant quelque part qui achète son premier MBUK, vérifie mon vélo et pense "un jour, j'en aurai un..."
On ne sait jamais, dans 20 ans, ils pourraient même créer leur propre entreprise de vélos.
Ed is the owner of Airdrop Bikes. A former web and graphic designer, he sacked off his job one day and decided to start up a bike brand.
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Inchy
décembre 17, 2015
My first mountain bike, a 1993 Scott Montego, still resides in my garage alongside my downhill bike, my enduro bike, my road bike and my motorbike. I still remember the excitement I felt seeing it in Dales Cycles in Glasgow and thinking “I’m having that”. I hope that excitement never leaves me.